Mes enfants sont peut-être les raisons ultimes pourquoi je continue à courir. Je veux modeler que la course est une activité qu’on peut faire pour la vie. Je veux qu’ils comprennent que n’importe qui, peu importe leur forme physique, peut courir. Je veux qu’ils comprennent que la majorité de coureurs ne courent pas pour gagner la course, mais cours pour montrer qu’ils sont capables. Je veux qu’ils comprennent qu’il y a plusieurs leçons qu’on apprend au sujet de nos limites (et nos forces) pendant les mois d’entrainement pour une course.
Pendant, l’automne, printemps et été, mes deux plus vieux (9 ans et 8 ans) me suivent pendant mes courses d’entrainement en vélo et le plus jeune vient dans la poussette. Leur motivation est qu’ils vont jouer sur un terrain de jeu extraordinaire qui se trouve à 3,5 km de chez nous, ma motivation est de leur faire faire de l’activité. Quand je cours plus que 5 km, ma plus vieille vient avec moi en vélo. Son rythme en vélo est parfait pour mon rythme à pied, environ 6 min par km. Elle est excellente comme entraineur, elle est prête à prendre les pauses aux mêmes moments que moi!
Je sais que mes efforts commencent à avoir des résultats car cette année ma plus vieille à participer sur l’équipe de course de fonds à son école et mes deux ainés ont arrêté de jouer au hockey pour joindre une équipe de piste et pelouse. C’est beau à voir leurs expressions de concentration et contentement quand ils s’entrainent avec leurs co-équipiers.
Il faut me pardonner si ce texte n’est pas bien écrit. Ma femme a accouché notre 4e enfant au début de la semaine et la vie est devenue un peu plus occupée! Un troisième garçon, Nicholas Laurier est venu au monde lundi le 28 novembre. Ma première pensée (après que j’ai su qu’il était en forme), c’est qu’il faut échanger ma poussette simple pour une poussette double!
À la prochaine,
Sk Clydesdale
Sk Clydesdale
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